Vous aimeriez nous contacter pour votre mariage ? Vous vous demandez si les photos de votre mariage seront sur notre site ou nos réseaux sociaux ? Dans ce dernier article d’une petite série consacrée au droit à l’image, je vous présente notre approche concernant le droit à l’image. Il est très important pour nous d’être sur la même longueur d’ondes que les personnes qui nous choisissent. On en parlera en rendez-vous, mais si c’est un point qui vous inquiète, vous pouvez prendre de l’avance en lisant cet article ! Et si vous n’avez pas lu les deux articles précédents, on vous conseille de le faire avant de vous plonger dans celui-ci.
Cas concret : notre fonctionnement
D’un point de vue personnel, notre manière de fonctionner est la suivante. Notez qu’on ne dit pas que c’est la bonne manière, mais c’est celle qui nous convient et convient aux couples qui nous choisissent pour leur mariage. Ceux qui nous contactent et à qui cela ne convient pas se tournent vers d’autres collègues photographes de mariage. Ce ne sont pas les photographes qui manquent en France !
Photographe de mariage et respect du droit à l’image et à la vie privée
De la communication, dès le début
Pour commencer, on aborde avec chaque couple les notions décrites dans cet article dès le premier rendez-vous. Ainsi je peux comprendre leurs besoins en terme de droit à l’image et de droit à la vie privée. Même si le couple nous donne son accord de principe sans avoir l’air particulièrement soucieux de ce point, j’explique rapidement notre approche. Voilà les quelques points abordés à cette occasion :
- Les utilisations envisagées
- La livraison au couple, toujours faite avant toute diffusion
- La possibilité pour le couple de masquer facilement certaines images à la vue de leurs invité·es
- Le droit de mettre leur veto pour notre communication sur des images en particulier qu’iels ne voudraient pas voir diffusées, quelle que soit leur raison
- L’identification dès la livraison du reportage des photos que l’on est susceptible de vouloir utiliser pour éviter les surprises
- Le fait que le couple peut revenir à tout moment sur sa décision d’autoriser la diffusion même après le mariage, à condition de payer le supplément prévu en cas de refus, dont le montant est connu et fixé au moment de l’établissement du devis
Ecoute de leurs besoins
Si les marié·es ne voient pas de soucis à ce que l’on utilise leur image et celle de leurs enfants pour notre communication, la discussion s’arrête là. Mais si un élément les gène, on en discute ensemble. Parfois c’est ok pour leur image mais pas pour celle de leurs enfants par exemple. Si le couple ne met aucune image de leurs enfants sur internet depuis leur naissance, ça se comprend après tout ! D’autres fois c’est ok mais si les prénoms des marié·es ne sont pas associés aux images. On peut alors utiliser leurs initiales ou inventer ensemble de faux prénoms. Enfin, ça peut être ok pour les images de leur mariage, mais iels ne veulent pas être reconnaissables (donc silhouettes, déco, parties du corps hors visage ok, mais pas leurs visages). Bref on discute de leur besoin pour bien le comprendre !
Recherche de compromis
Comme nous n’aimons pas utiliser des images de « faux mariages » pour notre communication (ça nous donne l’impression de tricher en vendant du rêve), on a besoin de pouvoir communiquer régulièrement sur nos mariages. Donc une fois qu’on connaît les limites du couple, à nous de décider ! Si l’on trouve que respecter leurs limites ne sera pas trop contraignant et nous permettra quand même de communiquer comme on le souhaite, on n’applique pas de supplément. C’est presque toujours le cas.
Si on trouve que les limites posées sont trop contraignantes pour nous permettre de gérer notre communication sans faire de gaffe, on préfère renoncer entièrement à utiliser les photos du mariage. On applique alors le supplément de prix. C’est arrivé une seule fois depuis nos débuts en tant que photographes de mariage. Le couple en question est très content d’avoir la garantie qu’on ne diffusera pas leurs images. De notre côté nous pourrons travailler dans de bonnes conditions car on a leur confiance. Leur besoin d’intimité est respecté. De notre côté nous avons renoncé à notre besoin de communiquer sur les images. Mais nous avons reçu une compensation financière qui nous permet d’aller sur ce mariage sans nous sentir lésés.
Sur ce mariage par exemple, les marié·es souhaitaient que les enfants ne soient pas publiés. Ce qu’on a respecté sons soucis ! Il y avait déjà tellement à faire avec les adultes !
Et les invité·es du mariage dans tout ça ?
Une clause de notre contrat engage les marié·es à communiquer à toutes les personnes présentes lors du mariage le lien vers la page privée de notre site consacrée à leur mariage. Nous apportons avec nous des flyers avec les informations de connexion le jour du mariage pour leur faciliter le respect de cet engagement. Sur cette page, protégée par un mot de passe, les invité·es peuvent visionner le reportage complet (hors photos masquées par les marié·es). Iels peuvent également connaître les images sur lesquelles on souhaite potentiellement communiquer. Toute personne reconnaissable sur ces images et ne souhaitant pas voir l’image diffusée peut nous contacter directement depuis cette page (formulaire de contact, adresse mail, numéro de téléphone, tout est à disposition).
Nous laissons minimum 2 semaines s’écouler après la livraison des photos pour commencer à diffuser des images sur lesquelles les invité·es apparaissent. Cela laisse le temps aux personnes qui s’y opposeraient de se manifester. Les personnes qui sont opposées à ce que leur image traîne n’importe où n’oublient généralement pas de le dire haut et fort lorsqu’il y a un·e photographe dans les parages. Donc c’est une solution qui permet d’éviter des démarches trop lourdes pour tout le monde (marié·es, invité·es et nous-même) tout en permettant de respecter le souhait des personnes qui ne souhaitent pas apparaître dans notre communication.
Bien sûr légalement il faudrait normalement obtenir la signature de chaque invité·e. Mais on a mis en place suffisamment de choses pour que toute personne qui soit opposée à notre utilisation ai pu nous le faire savoir en amont. Et dans le cas hypothétique où quelqu’un s’y opposerait et ne nous l’ai pas dit avant, on retirerait bien entendu l’image fautive sur simple demande de sa part.
Les beaux portraits d’invité·es, ça fait partie des raisons pour lesquelles nos couples aiment notre travail, mais si un·e invité·e nous contacte pour nous demander de ne pas publier, aucun problème !
Vidéaste de mariage et respect du droit à l’image et à la vie privée
On fonctionne exactement de la même manière en vidéo qu’en photo. Toutefois, si il est facile de simplement s’abstenir d’utiliser une photo précise si un·e invité·e s’y oppose, il est plus difficile de retirer un·e invité·e d’une vidéo. C’est en partie pour cela que nous fonctionnons sous forme d’épisodes. L’un des épisodes vidéo livrés est centré sur le couple. Cela nous permet d’avoir un support de communication même pour les cas où les marié·es sont par exemple d’accord pour leur image mais pas celle de leurs enfants. On applique donc moins souvent la majoration, ce qui est dans l’intérêt des couples qui travaillent avec nous. L’épisode mariage, sur lequel les invité·es sont beaucoup plus présent·es, n’est pas diffusé si quelqu’un émet une réserve. Si on n’a pas de retour de la part des invité·es, il peut arriver qu’on l’utilise pour notre communication.
Exemple d’épisode couple
Conclusion
Si notre approche ne vous correspond pas, c’est simplement que l’on n’est pas faits pour travailler ensemble. Même si vous adorez nos photos ou nos vidéos ! Poursuivez vos recherches, vous trouverez certainement un·e photographe qui vous correspondra mieux. Et si au contraire notre approche vous plaît et que les photos d’illustration de l’article vous plaisent, n’hésitez pas à visiter le reste de notre site et à nous contacter pour un devis pour votre mariage ! On a hâte de vous rencontrer et de raconter votre histoire !
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